- 4 / PARIS - LA PANNE ET RETOUR

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Commençons par le ciel. Commençons par la mère. Portion de terre doublée. Morceau de ciel collé à la peau. Bleu ce matin. Vent frais. Kusstram jusqu'au Zout. Dunes à perte de vue. Vieux rails rouillés de sel. Longer les caténaires pour arriver aux grues. Porte-conta iners. Passer Ostende. Encore plus haut ? Zeebrugge. Passer les dunes. Sauter. Bondir. Femme-biche. Elle court si ---vite devant lui. Il la voit loin--- devant. Reprend sa course. S'asseoir devant un bol de soupe. Après. Après. J'ai faim. Après. Après. Viens ici. Viens. Le coeur va exploser. Elle est si loin ---devant. Il faudrait Cent- bras. Il faudrait Titans. Elle file--- Sous ses mains. Elle file--- Reins souples. Pelage soyeux. Creux des sables. Une odeur forte et la saisir enfin. La prendre écumante alors qu'elle s'élance juste au-dessus du fleuve. Et la coucher dans les flancs du long ver de roseaux. Grande bouche ouverte et dominant les flots. Ver géant / creux / tressé / allongé au couchant.
 

-9)

Frontières poreuses. Opération de glissements. Comment
savoir lorsque l"enfant s'élance. Jeep. traces profondes
sur le chemin de sable. Passage des chariots. Passage des
géants. Domaine lumineux jour de noces don de
métamorphose. Poissons/oiseaux/la tête cogne au fond du
trou. Horizontal ou vertical. Les deux chevaux
murmurent à mon oreille. Puisque la fin je veux bien deux
alezans emportez-moi.

Supplique.

Mer du nord /terrain vague à mes pieds.

Chemise orangée. Le petit enfant court devant.

Proportion minuscule.

Ne te retourne pas. STOP. On ne s'en remet pas. Ne te retourne pas.
Plus jamais tu ne pourras. Le regard / Plus jamais. Ne te retourne pas.
Surtout.