Alpagué par les griffes de la nostalgie
je passais par là
ébloui par un bas soleil de décembre
quand soudain…
au détour d’un petit bois de fenouils
je découvre quelques vestiges archéologiques
fraîchement mis à jour.
Un canal moussu me conduit
à la naissance d’un jardinet de simples.
Je me recueille au passage devant un groupe de bonnes-mères
endormies sur la terre chaude
et un chant mystérieux semble me parvenir
à travers un semis d’écorces de pin.
Je suis sur terre et en parcours son épiderme régulièrement complanté de monolithes indéchiffrables balayés par le vent du Nord…
Tout ça semble tourner à une sorte d’ésotérisme jardinier, je quitte le lieu pour interroger les oracles.