28 décembre 2017
CJ: Alors cette découverte du 9ème ?
H&F: Et bien, c’est grand, très grand. Temps gris et vent glacial il faut lire entre les traverses et les avenues, les pavillons de tous âges et les barres formidables.
CJ: Quels repères, quelles inspirations ?
H&F: Urbanisme sauvage où les villages sont reliés par de gigantesques immeubles, effrayant ! Difficile de rattacher de petites maisons timides aux villas cossues des années 30, et puis soudain un paysage de garrigues et de rochers jusqu’à la mer, la plus grosse partie de l’arrondissement vers le Sud, atteindre les calanques, les cabanons en quittant la prison des Baumettes.
La Méditerranée est bien présente mais elle se mérite, elle inspire une certaine sérénité après une jungle de béton, de cailloux, d’habitats bricolés.
CJ: "Terrain vague", votre projet est-il donc toujours d’actualité ?
H&F: Plus que jamais mais désormais tous les angles se conjuguent. Vague à lames et vague à l’âme, terrain vague vaguement déterminé, maquis balisé, accidents de terrain, catastrophes architecturales, quartiers préservés, zones militaires, espaces universitaires, que faire avec cet embrouillamini sinon un embrouillamini ? on y trouve même un obélisque pour ponctuer un carrefour !
CJ: Quelle suite ?
H&F: Un bon moment de décantation avant de trouver l’identité dominante mais de toute évidence des vagues, des vagues, des vagues…