Paris VIe
Le 18 février 2008 – lettre n°6 à IM
Étape des paires
« (…) Bref, ça a commencé comme ça. Au début, les paires, je les stockais dans mon sac, c’était facile. Le temps s’était mis à passer plus vite. Je me disais-bon débarras, bon débarras- Mais plus le temps passait et plus j’accumulais. J’’ai dû commencer à remplir des valises, des malles, des placards entiers, des greniers, des caves, des piscines, des bennes, des camions, des trains entiers, des carrières abandonnées, j’ai même dû vider la mer pour tout mettre dedans. Et c’est au cours de cette dernière opération, alors que j’avais presque terminé, que l’horizon s’estaffaissé d’un coup. Crac ! Comme une meringue. (…) »